Leïla
Habite : rue de Lorraine
Arrivée : janvier 2015
Occupation : décoratrice, scénographe, plasticienne : des décors pour les intérieurs aux scènes de spectacle
Signe particulier : j’adore me promener dans les rues calmes le soir avec Reïko, mon chien
Endroit préféré : ma rue
Le mot qui décrit le quartier : vivant
J’habitais le quartier du Moularés dans une résidence avec un grand jardin et des arbres. J’ai dû déménager et j’espérais trouver un environnement aussi convivial et familial. Je suis arrivée ici par le hasard d’une annonce et j’y ai trouvé ce que je cherchais ; mes voisins m’ont accueilli chaleureusement. Le quartier est plus ouvert qu’une résidence et pourtant, il est plus facile d’y rencontrer des gens et de s’intégrer. Le centre ville n’est pas loin mais c’est comme un village où on est proche tout en respectant l’intimité des autres.
C’est important pour moi d’habiter au rez-de-chaussée car la rue c’est déjà chez moi et, ma rue, c’est la plus jolie de Montpellier, de l’avis général. Je n’ai pas connu le quartier avant mais il est certain que la végétalisation et les graffs ont apporté un grand changement et contribué à cette bonne réputation. J’espère que cela se développera encore : moins de voitures, plus de vert.
J’aurais beaucoup d’anecdotes sur la vie ici mais je me souviens d’une conversation en prenant soin des plantes du quartier un début d’été. J’ai appris plein de choses sur les plantes et j’ai aimé cette transmission de savoir simple et naturelle avec la vie des terrasses de café qui continuait autour de nous. Et puis il y a eu le petit microcosme du premier confinement : nos voisins devenaient nos proches. Je garde le souvenir de ces petits moments de bonheur partagés.
Comme beaucoup d’autres habitants du quartier, j’ai maintenant un jeune chien. Il est adorable et une nouvelle source d’échanges avec les gens que je croise. Je réfléchis actuellement à une manière artistique de sensibiliser certains propriétaires aux désagréments que cause leur négligence. C’est vraiment dommage d’être obligé de regarder où on met les pieds au lieu d’avoir le nez en l’air à contempler les fleurs.