Nous avions repéré le quartier il y a 10 ans et aimé ses maisons basses, ses rues assez large comparées à la hauteur du bâti. Un coup de cœur et un coup de chance, nous ont fait acheter cette maison pas trop chère mais dans un sale état. Après 4 ans de gros travaux, nous étions installés dans un quartier convivial et divers.

Pendant les travaux, nous mangions souvent sur les bancs devant la maison, un endroit assez calme car les arbres arrêtent le bruit de la circulation; on y voit passer, à toute heure, des gens de tous âges qui viennent fumer, écouter de la musique, prendre le soleil, s’embrasser ou juste se poser car sans domicile. La maison a un garage qui nous permet d’installer notre activité autour de l’olivier et de l’ouvrir sur le quartier; nous voulons développer le circuit court et la consigne en vendant notre huile bio en vrac.

B: Nous avons repris une oliveraie à St Pargoire; passer de quelques arbres et une exploitation veut dire tout un travail sur l’olivier, sur l’assemblage. J’étais professeur d’arts appliqués mais j’ai décidé de rejoindre Laurent dans ce projet.

L: Nous avons aussi des vignes dans le Vaucluse dont le raisin va à la coopérative et du thym pour les huiles essentielles. Les aléas agricoles poussent parfois à des changements de vie qui sont autant d’occasions d’explorer des possibilités. Les travaux et les confinements ont limité nos contacts avec l’extérieur et nous avons aimé faire découvrir nos huiles sur la place grâce à l’association. Nous nous sentons bien dans le quartier et souhaitons avoir d’autres occasions de réfléchir et travailler ensemble à d’autres manières de consommer, que ce soit dans le choix de ce que nous achetons ou dans la manière dont nous gérons nos déchets. Devant Les baigneurs de Clapas de @le.zosa DILEMME.bio