Agnès
Habite : rue de l’Aire
Arrivée : 2007
Occupation : professeur de yoga
Signe particulier : j’aime tout ce qui concerne le corps, la danse, le chant
Endroit préféré : l’arche de fleurs rue de Lorraine de jour comme de nuit
Le mot qui décrit le quartier : mon nid
En 1994, je suis venue étudier l’anthropologie à l’université de Montpellier et j’ai eu mon premier appartement au début de la rue de la Méditerranée. Il y avait alors beaucoup de gitans dans le quartier et c’était très animé. J’ai même cru entendre des coups de feu mais ma voisine m’a rassurée : « A partir du moment où on a repéré votre voiture, vous ne craignez rien ; vous pouvez la laisser ouverte ». Et c’était vrai. Par contre la place n’était pas très agréable ; ça a bien changé !
Quand je me suis réinstallée dans le quartier, il y a 14 ans, j’étais conseillère d’insertion professionnelle et sociale. Depuis, j’interviens toujours dans le social mais je suis professeur de yoga ; ma passion est devenue mon travail.
J’aime habiter ici car c’est le centre ville mais aussi un peu la campagne. Quand je passe le pont sur la voie ferrée, je laisse le stress de la ville derrière moi et je rentre comme dans un cocon. Il n’y a pas l’énergie de l’Écusson mais un calme que je n’ai pas connu même dans un quartier périphérique comme le Plan des 4 Seigneurs.
C’est un petit microcosme avec des identités différentes selon les rues et c’est très agréable au niveau du bâti et de la vie quotidienne. J’aime pouvoir passer à l’épicerie, mon point de référence, en rentrant du travail tard le soir. Le Studio La Nef où je travaille est juste à côté de chez moi. La seule chose que je regrette de mes années étudiantes, c’est la disparition des commerces de proximité même si l’épicerie fait bien le job. Ce serait merveilleux d’avoir une vraie boulangerie qui fasse d’aussi bons pains au chocolat que celle d’autre fois. Nostalgie, nostalgie