Simon
Travaille : rue de Barcelone
Arrivé : 2019
Occupation : La réparation et la vente d’instruments à vent
Signe particulier : Je joue du saxophone dans des fanfares ou des ensembles de jazz
Endroit préféré : Le bout de la rue de la Méditerranée qui donne sur le parc
Les mots qui décrivent le quartier : Il y fait bon vivre et on ne s‘y sent pas seul
Il y a 3 ans, j’ai repris la boutique « Les Vents de Montpellier » que Monsieur Le Guellaut avait ouverte ici en 1987. Même si je n’ai pas grandi à Montpellier mais à Béziers, je connaissais ce quartier et le magasin car enfant, puis adolescent, j’y venais avec mes parents pour faire réparer mon saxo. Il n’y a pas de boutique-atelier de ce type dans les petites villes, juste 1 ou 2 dans les grandes. C’est la première fois que je travaille pour moi : avant j’étais salarié dans un gros atelier à Lyon.
Je trouve très bien d’être dans le quartier derrière la gare d’abord parce que c’est pratique pour mes clients qui viennent d’un peu partout mais aussi parce qu’un tel contexte va bien à des instruments qui ont pris leur forme définitive pendant la révolution industrielle. Le train , la vapeur, la mécanique s’accordent bien avec les fanfares même si ce passé ouvrier s’estompe et qu’il n’y aura bientôt plus trace de l’usine à gaz.
Pour moi, cette partie du quartier en garde encore l’atmosphère: il y a pas mal d’artisans, de commerçants et puis le restaurant ; il en résulte une atmosphère très conviviale. Le quartier se prête à la fête et il n’est pas rare que des soirées s’éternisent en discussions improvisées où on échange et on refait le monde. Je n’habite pas ici mais j’y passe plus de 8h par jour et j’apprécie la bonne ambiance avec les collègues. J’espère bien y rester et peut-être trouver un local plus grand. Bref, j’adore le quartier et le chat est bien d’accord avec moi.
